Mon travail récent propose un ensemble de sculptures d’où surgissent des oppositions fondamentales. Ce projet pour la Cinémathèque Québécoise s’inspire de cette simultanéité des contrastes pour activer le regard poétique. Alternance du plat et du relief, de l’image évanescente et de la forme dure, du blanc et du noir. Dévoiler l’image symbolique du passage de la lumière à l’obscurité, du visible à l’occulté, traduisant ainsi une genèse d’un cycle perpétuel.
La lune véhicule ces concepts évoquant avec beaucoup d’acuité la formation d’une image et sa disparition. C’est à partir de ces idées que j’ai amorcé mon travail de création dans une volonté de saisir les alliances possibles entre ce lieu spécifique, l’espace désigné et ma thématique personnelle.
Le projet est composé principalement des trois éléments sculptés qui rassemblent à la fois le monde des cimes et des abysses, des formes apparaissent parcourant l’imaginaire : Lune, phare, puits, faisceau, foyer.
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Photos: Michel Dubreuil
Granit, eau, lumière
